Abd Al Malik – Actuelles IV (à Amnesty International)

Publié le par pontosolidair.over-blog.com

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur

J’aimerais tant dire : « C‘est bientôt fini ! » à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur

Des gens qui perdent lentement leur avenir à force de se tuer au labeur,

Des gens qui payent comptant ce que d’autres ont commis comme erreur

Des gens qui pleurent leurs rêves tués au grand jour, recroquevillés dans l‘obscur du regret

Des gens qui ayant assez de mourir à petit feu en viennent à s’immoler

Et ces « papiers messieurs, s’il vous plait ! » incessants

Et ces irrespects de l’humanité des gens qui ne sont pas blancs

Et c’est le regard qu’on ne porte même plus à notre semblable

Et c’est la dignité même qui devient une valeur jetable

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur

J’aimerais tant dire : « C‘est bientôt fini ! » à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur

Des gens qui sont considérés plus petits que d’autres

Des gens qui finissent par se croire plus petits que d’autres

Des gens que l’on a rendu invisibles a force de dénigrer

Des gens qui ont rendu leur âme même en vie à force d’être insulter

Et ces gens qui meurent par temps de grands froids Et c’est l’indifférence qui fait mourir de ne plus voir

Et ces gens qui vendent leurs corps pour vivre

Et c’est l’existence qu’ils nous vendent qui nous brise

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur

J’aimerais tant dire : « C‘est bientôt fini ! » à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur

Des gens qui perdent lentement leur avenir à force de se tuer au labeur,

Des gens qui payent comptant ce que d’autres ont commis comme erreur

Des gens qui pleurent leurs rêves tuées au grand jour, recroquevillés dans l‘obscur du regret

Des gens qui ayant assez de mourir à petit feu en viennent à s’immoler

Et ces « papiers messieurs, s’il vous plait ! » incessants

Et c’est l’irrespect de l’humanité des gens qui ne sont pas blancs

Et c’est le regard qu’on ne porte même plus à notre semblable

Et c’est la dignité même qui devient une valeur jetable

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur

J’aimerais tant dire c‘est bientôt fini à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur

J’aimerais ici entendre le souffle, mais Mais avoir la conscience toujours au-dessus de l’appartenance.

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